Opération par laquelle une société propriétaire du bien immobilier à l’usage de son exploitation le cède à un tiers, lui relouant immédiatement selon un bail commercial pour ce même usage.
Prévue au départ de l’opération pour lever l’option de rachat à l’échéance : en général, au terme de la 9ème année. Environ du même montant que le prix de cession initial.
Le mécanisme du sale & lease-back immobilier revient à 3 actes juridiques distincts mais concomitants :
La promesse unilatérale de vente prévoit une option et non une obligation de racheter le bien au terme du bail au bénéfice du cédant devenu locataire. S’il ne souhaite pas la lever au terme du bail, l’opération reviendra finalement à une cession-bail mais sans impact quant à l’exécution du bail commercial dans le cadre de ses droits et obligations.
Un investisseur immobilier d’entreprise pour lequel il s’agit du métier habituel est souvent une Foncière cotée ou non, un OPCI (Organisme en Placement Collectif Immobilier), une SCPI (Société civile en placement immobilier). Leur volume géré et leur allure institutionnelle les amènent assez souvent à rechercher des actifs immobiliers à risque limité moyennant des taux de rentabilité moins élevés.
En fonction de la croissance du risque liée à l’opération du sale & lease-back immobilier :
Davantage de groupes d’investisseurs privés de taille importante dotés d’un savoir-faire beaucoup plus financier. Investisseurs par exemple anciens industriels réinvestissant leur fortune une fois réalisée la cession de leur groupe.
Ressources de l’investisseur pouvant émaner de family offices, à la recherche de meilleurs rendements.
Solution juridiquement immobilière, motivations et effets d’abord financiers :