Remboursement du PGE : aidez-vous avec l’affacturage

Surmonter le remboursement des prêts garantis par l’État à un coût modéré par l’affacturage

Grâce aux prêts garantis par l’État (PGE), près de 600 000 entreprises ont bénéficié d’un renfort de trésorerie indispensable pour faire face à la crise du Coronavirus COVID-19.

Pour donner plus de visibilité aux entrepreneurs sur les conditions de remboursement de ces prêts, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance est parvenu à un accord avec les membres du comité exécutif de la Fédération bancaire française (FBF).

Les petites et moyennes entreprises qui souhaitent étaler le remboursement de leurs PGE pourront notamment bénéficier de taux bancaires compris entre 1 % et 2,5 % en fonction du nombre d’années de remboursement.

Dans les conditions actuelles de taux, les banques se sont engagées à proposer une tarification maximale de :

  • 1 à 1,5 % pour des prêts remboursés d’ici 2022 ou 2023
  • 2 à 2,5 % pour des prêts remboursés d’ici 2024 à 2026, coût de la garantie de l’État compris.

Pour rappel, les entreprises peuvent librement lisser le remboursement des prêts garantis par l’État sur une période maximale de 6 ans, comme le prévoit la loi de finances rectificatives du 23 mars 2020.

Les entreprises avec le PGE ont considérablement augmenté leur ratio d’endettement. Les capacités d’emprunt demain en seront clairement impactées.

Un rapide calcul montre que pour rembourser le prêt maximal correspondant à 25% du chiffre d’affaires, le dégagement d’un cash-flow égal à 5% du CA est nécessaire sur 5 ans, ce qui n’est pas à la portée de nombre d’entreprises fragilisées par la crise que nous traversons.

Les excédents de trésorerie accumulés à fin juin, notamment à la faveur des mécanismes de prêts garantis par l’État ne suffiront pas à compenser les pertes d’exploitation accumulées depuis le début de la crise et les charges fiscales.

Le Remboursement du PGE dans les années à venir provoquera des défaillances d’entreprises et des tensions de trésorerie inéluctables.

Il existe cependant des outils adaptés permettant de financer le BFR et d’optimiser la trésorerie : l’affacturage

L’affacturage apporte une réponse essentielle à la fois pour compléter les besoins urgents mais également pour préparer le financement de la reprise espérée et disposer dans la durée :

Le financement du besoin en fonds de roulement devient prioritaire, et anticiper cette réflexion reste un atout au moment des premières échéances du remboursement du PGE.

10 décembre 2020